Comment avoir une longue vie de qualité

Chapitre 7 | Sommaire de ce chapitre

Les secrets de la longévité

L’exercice physique

L’eau

La confiance en Dieu

Le repos

L’air pur

La tempérance

Un régime équilibré

Le fantasme de beaucoup de gens est de demeurer éternellement jeune. Les moins favorisés se contentent de caresser l’idée de trouver un jour la source de jouvence. Les mystiques rêvent de découvrir l’élixir de la vie et les multimillionnaires sont disposés à dépenser une fortune pour se faire cryogéniser après leur mort, dans l’espoir que, dans le futur, la science découvrira le secret de l’immortalité.

La réalité est différente. Elle prouve que, sur cent personnes, toutes vieillissent et meurent relativement tôt ou tard. C’est une statistique infaillible. Vivre éternellement n’est qu’un rêve. Mais accroître sa longévité et améliorer sa qualité de vie, si, cela est réellement possible.

Les secrets de la longévité

Un groupe de scientifiques et de démographes dirigés par Dan Buettner a réalisé un travail de recherche étalé sur sept ans pour la revue National Geographic. Son but était de percer les secrets de ce qu’on appelle les « zones bleues », ces régions de la planète peuplées par des gens qui vivent excessivement vieux. Ces chercheurs ont découvert que les membres de l’Église adventiste du septième jour du sud de la Californie, lieu où une partie de l’étude fut réalisée, figurent au nombre de ceux qui jouissent de la plus forte longévité. 1

Quelle est la raison de la longévité de ce groupe de personnes âgées ? En premier lieu, elles croient que la Bible est la Parole de Dieu et suivent ses conseils. Le concept biblique de la vie va au delà du simple aspect biologique. Pour la science humaine, une personne reste en vie tant que son cœur bat et que ses poumons respirent. Mais pour Dieu, la vie englobe bien plus que le simple fait d’exister. Du point de vue biblique, la vie implique tous les domaines de l’existence humaine. Il inclut le bien-être mental, physique et spirituel de l’être humain. 2

Les Grecs croyaient que le corps était la prison de l’âme 3 et par conséquent, que le corps devrait souffrir pour que l’esprit se perfectionne. Mais l’enseignement biblique affirme que Dieu créa l’homme comme un être physique, mental (émotionnel) et spirituel, qui ne serait heureux que dans la mesure où ces trois aspects de la vie se développeraient harmonieusement.

Dans la culture biblique de l’Ancien Testament, l’on recourt souvent au terme shalom pour se référer à une vie saine et heureuse. Le sens courant de ce mot est « paix ». Mais shalom recèle une connotation plus profonde que la simple paix. Il signifie « être complet, dûment intégré, suffisamment prospère que pour satisfaire les besoins du corps, de l’âme et de l’esprit ». 4 À cette époque, souhaiter shalom à un habitant des pays de la Bible correspondait à lui souhaiter prospérité dans tous les domaines de la vie.

Ce chapitre traitera de l’aspect physique de la vie. Dieu avait donné les orientations dont ses créatures avaient besoin pour qu’elles vivent en bonne santé et heureuses. Il leur avait dit : « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Égyptiens ; car je suis l’Éternel, qui te guérit. » (Exode 15 : 26) Loin d’être un ordre, c’est une promesse : « Je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Égyptiens. » Mais à une condition : « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois. » À quels commandements et statuts se référait Moïse ? Évidemment aux lois sur la santé et l’hygiène que Dieu leur avait données. 5 Le Créateur se préoccupait de la santé de ce peuple qu’il avait sorti d’Égypte. L’intérêt divin ne se centrait pas seulement sur l’arrivée des Israélites dans la terre promise, mais aussi sur leur qualité de vie pendant qu’ils cheminaient dans le désert. Voilà pourquoi il leur donna des instructions précises pour préserver leur santé. La Bible est en réalité le manuel de la vie. Elle présente, tant pour le corps que pour l’âme, les sources naturelles de la santé et de la vie :

1. L’exercice physique. L’exercice physique, qui faisait partie de la routine quotidienne des gens il y a quelques décennies à peine, est devenu aujourd’hui une activité en soi à cause du mode de vie actuel, 6 devenu sédentaire pour la plupart des gens. Il n’est plus nécessaire de marcher de longues distances ni de descendre ou monter constamment des escaliers à pied, non plus que de laver les vêtements à la main comme avant. Les commodités de la vie moderne ont créé une génération sédentaire. Il n’est pas surprenant qu’une épidémie d’obésité sévisse dans de nombreux pays. Mais l’être humain a été créé pour l’activité. En confiant l’entretien du jardin d’Éden au premier couple, 7 Dieu fournissait à l’être humain les activités physiques nécessaires à la conservation d’une bonne santé.

L’exercice physique est avantageux pour plusieurs raisons. En voici seulement quelques-unes à titre d’exemple :

Il ne peut y avoir de vie saine sans exercice physique quotidien. Par conséquent, réservez-lui une heure bien précise dans votre agenda. Peu importe le genre d’activité physique que vous choisirez. L’important est de faire quelque chose qui vous plaise et s’ajuste à votre mode de vie. Si vous ne pouvez aller dans une salle de sport, faites une promenade, jouez au tennis, au basket, au football, courez, ou faites ce que vous préférez. Mais il est important de consulter votre médecin et de développer une habitude d’exercice qui vous accompagne toute la vie.

2. L’eau. La seconde source naturelle de la vie et de la santé est l’eau. Elle fait partie du monde dans lequel nous vivons. C’est la composante la plus importante de tous les êtres vivants. Dans le cas de l’être humain, elle constitue près des deux tiers de son poids, et l’organisme possède une série de mécanismes qui lui permettent de maintenir en équilibre la quantité d’eau dont il a besoin. 16 Lorsque ces mécanismes font défaut, des altérations pouvant entraîner des troubles graves se produisent dans le corps, au point de mettre la vie de l’individu en danger. L’eau est une composante indispensable des tissus, essentielle aux processus physiologiques de la digestion, de l’absorption et de l’élimination des déchets non digestibles, ainsi qu’à la structure et à la fonction de l’appareil circulatoire. Elle agit comme moyen de transport des nutriments et exerce une action directe sur le maintien de la température corporelle. 17 Une perte de seulement 10% de l’eau corporelle peut provoquer des altérations graves, et la perte de 20% peut entraîner la mort. Il est possible de survivre plusieurs semaines sans nourriture mais pas sans eau.

À QUOI SERT-IL DE BOIRE DE L’EAU ?

• Parallèlement à un régime adéquat, l’eau contribue au contrôle du poids corporel.

• L’eau est nécessaire au bon fonctionnement du processus digestif ainsi qu’à une bonne élimination des produits de déchet.

• L’eau agit comme lubrifiant des yeux, des articulations, des muqueuses du tractus digestif et reproducteur.

• L’eau régule la température corporelle.

• L’eau contribue à conserver saine et lisse la peau du visage, comme la peau en général.

• Les reins nécessitent de l’eau en abondance pour diluer le calcium de l’urine, évitant ainsi qu’il se cristallise et forme des calculs rénaux.

• L’eau est indispensable au bon fonctionnement du cerveau, dont le volume est composé de 90% d’eau.

• En cas de stress, l’eau contribue à se relaxer.

Il n’existe pas de « réservoir » d’eau dans le corps. Par conséquent, pour conserver santé et efficacité, les quantités perdues toutes les vingt-quatre heures doivent être reconstituées. Si vous désirez rester en bonne santé, vous devez boire au moins huit à neuf verres d’eau par jour. Sans eau, pas de vie. Voilà un secret de santé simple, bon marché et à la portée de tout un chacun.

3. La confiance en Dieu. Le système nerveux autonome régule les fonctions involontaires de l’organisme. Quant à lui, le système nerveux somatique contrôle les impulsions volontaires. Les deux systèmes se coordonnent entre eux mais le premier active la sensation de bien-être. Cette activation est inconsciente, non influençable par la volonté. Cependant, l’état émotionnel y joue un rôle déterminant.

Le stress est un état de pression émotion-nelle qui affecte l’état de bien-être physique du corps. Le terme « maladie » signifie « malaise », et « malaise » signifie « inquiétude, angoisse, inconfort indéfinissable ». Au début, ces symptômes sont simplement d’ordre émotionnel et mental. Mais ils finissent par devenir physiques.

Pour être bien physiquement, il faut d’abord se sentir bien émotionnellement et mentalement. Or, suite à l’apparition du péché, les émotions humaines furent déformées et une émotion inconnue jusque-là appelée la peur apparut. « Je me suis caché parce que j’ai eu peur » (Genèse 3 : 10), dit Adam, dissimulé derrière les arbres du jardin. À partir de ce jour, la sensation de peur devint quasiment instinctive et s’étendit à tous les êtres humains. La peur rend esclave, barre les chemins et empêche d’apercevoir n’importe quel horizon. En sa présence, le corps subit une série de troubles : le cœur bat à une vitesse supérieure pour envoyer le sang au cerveau et aux extrémités des membres, les pupilles se dilatent et trois hormones sont libérées dans le sang : l’adrénaline, la noradrénaline et des corticoïdes, aussi appelés hormones de la peur. Les corticoïdes empêchent que la connexion entre les neurones se fasse, et, par conséquent, annulent la créativité. Autre conséquence, il est biologiquement impossible qu’une personne terrorisée soit capable de développer tout son potentiel.

POUR UN ADULTE EN BONNE SANTÉ, AVOIR DE BONNE HABITUDES D’HYGIÈNE DU SOMMEIL IMPLIQUE DE :

• Dormir sept à huit heures (pour un sommeil de qualité, le repos doit être continu, sans interruptions).

• Conserver des horaires du coucher et lever réguliers.

• Prendre un dîner/souper léger, pauvre en sel, au moins deux heures avant de se coucher.

• Ne pas boire trop de liquides le soir afin d’éviter de devoir se lever pour aller aux toilettes.

• Dormir dans une chambre à coucher bien ventilée et fraîche.

• Dans la mesure du possible, maintenir la chambre à coucher dans une obscurité totale.

• Utiliser des draps et un pyjama légers, en fibres naturelles (coton).

Des émotions détériorées rendent impossible la conservation d’une santé physique en parfait état. Pour être physiquement bien, il faut se trouver mentalement et émotionnellement bien. La science le confirme, et c’est peut-être la raison pour laquelle jamais l’on n’a tant écrit sur le pouvoir du mental ni sur l’équilibre des émotions que de nos jours. Mais parler du pouvoir du mental sans mentionner Dieu serait impersonnel. La Bible parle de la confiance en Dieu, chose on ne peut plus personnelle.

La confiance en Dieu n’est pas un simple assentiment ou une croyance en une théorie abstraite. La foi chrétienne est un don divin accepté et vécu par le chrétien ; c’est une forme de vie supérieure que l’on ne peut ni mesurer ni porter comme un simple ornement. Il faut la vivre dans le cœur. Si vous le faites, vous êtes semblable à l’atome qui porte en lui une énergie prodigieuse. La foi fait des merveilles.

Le christianisme n’est pas une invitation au conformisme ni à la médiocrité. Ce n’est pas non plus le simple fait de se répéter à soi-même que l’on est bien. C’est avoir confiance en quelqu’un qui se trouve bien au-dessus de l’insignifiance humaine mais qui s’intéresse aux difficultés que toute personne affronte et s’en préoccupe. C’est Dieu qui vous dit : « Du calme, mon enfant, je suis ici, à ton côté ; il n’y a pas de quoi te livrer au désespoir. »

4. Le repos. Le repos est un état dans lequel l’activité mentale et physique se réduit. Il met l’individu en condition de se sentir revitalisé, rajeuni et préparé à continuer ses activités quotidiennes. Il est essentiel à la santé et basique en ce qui concerne la qualité de vie. Sans repos, la capacité de concentration, de jugement et de participation aux activités quotidiennes diminue.

Il y a deux types de repos. Le premier est le repos quotidien. Dès l’Éden, Dieu établit le cycle du jour et de la nuit. Cela suppose que le jour, période d’éclairage solaire, fut fait pour travailler, et que la nuit, dominée par l’obscurité, fut établie pour se reposer. Or, qu’arrive-t-il à beaucoup de gens ? Ils vivent de nuit, devant la télévision ou l’ordinateur, ou avec des amis. Et pendant le jour, alors que le soleil resplendit, ils dorment. Ils inversent l’ordre des choses établi par Dieu, et cela entraîne des problèmes, parce que le repos diurne n’équivaut pas au repos nocturne.

Le sommeil remplit des fonctions rénovatrices pour le corps. Pourtant, pour certaines personnes, l’heure de dormir est loin d’être une expérience plaisante et rénovatrice, parce qu’elle est devenue une lutte quotidienne contre l’insomnie. Des millions de gens ne jouissent pas d’un jour plein et productif parce qu’ils n’ont pu dormir pendant la nuit.

Au moment de se laisser aller dans les bras de Morphée, ils se retournent dans leur lit à la recherche du sommeil. Le problème est que plus ils s’y efforcent, plus ils se préoccupent de leur incapacité à le trouver, et plus il leur est difficile d’y parvenir.

Pour quelqu’un qui ne souffre pas d’insomnie, le rituel préalable au coucher, tel que se brosser les dents, ôter l’édredon et éteindre la lumière, est un message envoyé au cerveau pour qu’il se relaxe et entre dans la somnolence. Pour ceux qui vivent des problèmes de sommeil, ce rituel constitue davantage un signal qui dit au cerveau de se préparer à une longue et frustrante bataille. Si vous souffrez d’insomnie plusieurs jours consécutifs, il faut recourir à une assistance médicale.

Au repos quotidien s’ajoute le besoin de repos hebdomadaire. À ce sujet, je ne puis m’empêcher de parler du sabbat (samedi). Dieu dit : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième. C’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. » (Exode 20 : 8-11) L’observance du sabbat comme jour de repos n’est pas une obligation. « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat » (Marc 2 : 27), dit Jésus. Dans l’esprit de Dieu, l’homme ne devrait pas être au service du sabbat, mais le sabbat au service de l’homme. Comment ? Quand l’être humain cesse ses activités le sabbat pour méditer sur l’amour de Dieu et le louer, cette adoration ne fait pas de bien à Dieu mais à l’homme. Ses énergies sont renouvelées, sa force est restaurée, il trouve le repos de l’âme en Christ. Il oublie ses problèmes de la semaine et recharge ses batteries pour pouvoir résoudre les problèmes de la nouvelle semaine.

Dieu veut que ses enfants soient heureux. Mais ses créatures ne seront jamais heureuses en oubliant leur Créateur et en vivant seules. C’est pourquoi il leur demande de s’arrêter et de revenir à lui. C’est pour cela qu’il désire que le sabbat ne soit pas seulement un jour chômé, mais de communion avec lui. Un repos bon pour la santé ne consiste pas uniquement en heures de loisir ni en méditation ayant pour but de faire le vide en soi. Le vrai repos s’obtient seulement aux côtés de Jésus qui a dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux et mon fardeau léger. » (Matthieu 11 : 28-30)

L’IMPORTANCE DE LA RESPIRATION

• La bonne respiration calme les nerfs, stimule l’appétit, améliore la digestion, produit un sommeil sain et réparateur.

• Respirer correctement oxygène bien le cerveau et l’organisme en général, ce qui les désintoxique.

• La respiration révèle l’état d’âme de chacun.

• La plupart des adultes n’utilisent pas leur capacité pulmonaire maximale.

Il vaut la peine de souligner certains aspects de ce texte biblique. L’expression « venez à moi » est l’invitation la plus extraordinaire et la plus douce que quelqu’un puisse recevoir. Si vous souhaitez mettre à l’épreuve le repos que seul Jésus peut donner, vous devez aller à lui. Tant que vous chercherez le repos loin de lui, vos efforts seront vains. Malheureusement, nous vivons des jours où l’humanité cherche le repos et la rénovation de ses énergies dans la méditation transcendantale, dans les divertissements, ou simplement dans le fait de ne rien faire. Mais le texte est clair. Seul Jésus peut offrir le vrai repos.

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés. » : voilà l’invitation de Jésus. Fatigués et chargés de quoi ? D’anxiété, de stress et de préoccupations, de chercher et toujours chercher sans jamais atteindre l’objectif fixé.

La promesse de Jésus est que, si vous allez à lui et lui confiez votre fatigue ainsi que vos charges, il vous donnera non seulement le repos du corps, mais aussi celui de l’âme. La vraie fatigue, celle qui détruit et tue, n’est pas physique. La fatigue qui annihile l’envie de vivre, qui vous conduit au désespoir, qui vous rend fou et qui vous noie dans la dépression est celle de l’âme. Jésus vous offre le repos qui y correspond.

5. L’air pur. Le second jour de la création, en séparant le firmament des eaux, Dieu créa l’atmosphère pour que les êtres nouvellement créés puissent respirer. Les animaux, tout comme l’homme, ne peuvent vivre sans oxygène. On a prouvé que l’origine de beaucoup de maladies actuelles réside dans le manque d’oxygène. Son importance dans la composition de l’air est si vitale que le simple fait de respirer de l’air vicié ou appauvri en oxygène provoque des problèmes dans l’organisme humain. Au contraire, un air pur, riche en oxygène, est source de santé et de bien-être. Il augmente la capacité mentale, vous rend actif et joyeux. Il est scientifiquement prouvé que la qualité de l’air que nous respirons affecte notre manière d’être, notre façon de sentir et notre rendement physique. L’air chargé à cause de la pollution, de la sécheresse, du temps qui précède une tempête, de l’air conditionné, du chauffage central, de la cuisinière, du manque de ventilation et des fumées engendre dépression, malaise, angoisse, fatigue, migraines et un pourcentage élevé de problèmes des voies respiratoires. La cause en est le déséquilibre produit dans les ions de l’air. Les ions positifs, c’est-à-dire ceux qui sont nocifs, y sont alors beaucoup plus nombreux que les ions négatifs, bénéfiques à la santé. 18

6. La tempérance. La tempérance se définit par l’abstinence de tout ce qui est mauvais et l’usage modéré de ce qui est bon. Certaines choses, telles que l’alcool, le tabac et les drogues, sont définitivement mauvaises. Le principe de la tempérance nous conseille de nous en écarter complètement. Le préjudice causé par l’usage de ce qui est mauvais est incalculable. Les statistiques révèlent par exemple que la consommation d’alcool provoque une moyenne de 3,3 millions de décès chaque année. De tous les décès dand le monde, 5,9 % sont à cause de l’alcool. Parmi ces morts se trouvent les victimes des accidents provoqués par les effets de l’ébriété et les victimes de maladies dues à la consommation d’alcool. 19

La Bible est catégorique en affirmant que l’être humain doit prendre soin de son corps et éviter de le détruire en prenant des boissons alcoolisées. « Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit. » (Éphésiens 5 : 18) Il n’est pas nécessaire de faire beaucoup d’efforts pour se souvenir de familles ou de gens détruits par le vice de l’alcool.

Beaucoup disent : « Je suis seulement un buveur social. » Mais il n’existe pas de buveurs sociaux. Seuls existent ceux qui sont en train de battre le pavé d’un chemin douloureux qui s’achèvera dans le vice. L’alcool est addictif. Mais aucune addiction n’arrive du jour au lendemain. C’est le résultat d’un processus. Et tant qu’il est en cours, l’individu croit contrôler la situation. Le sage Salomon écrivit : « Le vin est moqueur, les boissons fortes sont tumultueuses ; quiconque en fait excès n’est pas sage. » (Proverbes 20 : 1) La sagesse est la faculté d’administrer la vie pour atteindre le bonheur. Mais Salomon affirme que celui qui consomme des boissons alcoolisées n’est pas sage. Celui qui boit croit qu’il est en train de chercher le bonheur mais il se dirige vers le malheur.

Le terme « tempérance » est pratiquement tombé en désuétude. Beaucoup le lient uniquement à l’alcool, au tabac et aux drogues. Mais la tempérance consiste aussi à user modérément des bonnes choses. Certaines personnes ne boiront jamais ni ne fumeront ni n’useront de drogues, mais elles n’absorbent que deux verres d’eau par jour ou mangent sans mesure. Sans s’en apercevoir, elles sont tout aussi intempérantes que ceux qui font usage de choses préjudiciables à la santé. Le terme clé est l’équilibre. Et l’équilibre est un don divin qui apparaît dans l’existence lorsque l’on vit en communion avec Dieu.

7. Un régime équilibré. Dans un régime équilibré, les aliments apportent les quantités de nutriments nécessaires au bon fonctionnement d’un organisme sain. Les nutritionnistes confirment aujourd’hui ce que la Bible a toujours présenté comme un régime bon pour la santé. « Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture. » (Genèse 1 : 29)

Il est évident que le régime alimentaire de l’Éden avait été conçu parfait pour un corps parfait. Dans le plan originel de Dieu, jamais l’être humain ne mangerait de viande. Malheureusement, le péché apparut et Dieu dut changer beaucoup de ses plans originaux à cause des circonstances mêmes qui entouraient l’humanité déchue. Mais il demeure évident que le meilleur régime est celui de l’Éden, car il apporte les nutriments nécessaires à la santé, augmente le bien-être et la vitalité, et protège des maladies.

La meilleure preuve de ce que j’écris réside peut-être dans la longévité exceptionnelle des premiers patriarches. Adam vécut 939 ans et son neveu Mathusalem atteignit 969 ans. Cette génération recourait aux moyens naturels mentionnés dans ce chapitre et avait un régime alimentaire sain.

POUR PROFITER D’UNE ALIMENTATION SAINE

• Prendre un petit déjeuner consistant tous les jours, ce repas étant le plus important de la journée.

• Manger à heures fixes dans une ambiance aimable et cordiale (Écclésiaste 10 : 17), sans regarder la télévision.

• Éviter la malbouffe (restauration rapide, prêt-à-manger) et la caféine. Ne pas gri-gnoter entre les repas.

• Éviter de consommer du sucre raffiné et tous les produits qui en contiennent (en particulier les rafraîchissements), car c’est un voleur de vitamines.

• Consommer une grande quantité d’aliments crus et complets (riches en fibres). Éviter les conserves, les produits raffinés, sucrés et frits.

• Suivre un régime basé sur des légumes, légumineuses et oléagineux (fruits secs).

• Ne pas manger trop, mais « hara hatchi bu », expression japonaise signifiant qu’il faut s’arrêter de manger lorsque l’estomac est rempli à 80% de sa capacité.

• Utiliser de petites assiettes.

• Un régime alimentaire convenable évitera une forte détérioration de la santé et permettra à beaucoup de gens de retrouver la santé, quelle que soit leur situation personnelle.

Il est aussi prouvé qu’un régime alimentaire varié, complet et équilibré, basé sur des fruits, des légumes et des céréales, est non seulement délicieux, mais qu’il apporte les vitamines, les minéraux et les nutriments nécessaires au corps.

Diverses études médicales viennent chaque jour prouver que, moins l’on consomme d’aliments d’origine animale, meilleure sera la santé physique et mentale, et plus on consomme de végétaux, moins on souffrira de maladies coronariennes telles que l’artériosclérose, l’infarctus, l’hypertension artérielle, sans parler de l’obésité, du diabète, de la goutte et du cancer. 20

Ces sept remèdes sont naturels, simples et peu onéreux, mais leurs dividendes sont extraordinaires. En eux réside le secret d’une vie longue, heureuse et pleine de sens.

NOTES

1. Dan Buettner, “The secrets of longevity », dans National Geographic, n° 74 (nov. 2005), p. 22-26.

2. Luc 10 : 40.

3. Platon, Phédon, 62b, 64c, 65c, 66 b-66e, 67d et Cratyle, 400 c.

4. 4. W.A. Elwell et B.J. Beitzel, dans Baker Encyclopedia of the Bible, Grand Rapids, M I, Baker Book House, 1988, p. 1634.

5. Lévitique 11-15.

6. https://n.pr/2XoltF6 (consulté le 2 août 2012).

7. Genèse 2 : 15.

8. J. D. Pamplona-Roger, Un corps sain. Guide pratique pour le soin du corps, Safeliz, Madrid, 2011, p. 19.

9. Ibid., p. 18.

10. J. Melgosa, Profitez de la vie. Guide pratique pour vivre mieux et plus longtemps, Safeliz, Madrid, 2012, p. 214.

11. Ibid., p. 124, 214-215.

12. Ibid., p. 128-130 ; Borer KT, “Physical activity in the prevention and amelioration of osteoporosis in women : interaction of mechanical, hormonal and dietary factors”. Sports Med. 2005; 35 (9) : 779-830. Review. PMID : 16138787.

13. S. Márquez, “Beneficios Psicológicos de la Actividad Física”, dans Psicología general y aplicada, 48 (1) : 185-206 (1995). Il existe beaucoup de littérature au sujet des avantages de la pratique de l’activité physique vigoureuse, entre autres l’amélioration de la confiance en soi, la sensation de bien-être, la satisfaction sexuelle, la diminution de l’anxiété et de la dépression ou l’amélioration du fonctionnement intellectuel.

14. J. Melgosa, op. cit., p. 136-139.

15. J. Pamplona, p. 18-19.

16. J. Pamplona, id., p.18.

17. “Food and Nutrition Board, National Academy of Sciences. Recommended Dietary Allowances revised 1945”, dans National Research Council, Reprint and Circular Series, 122 : 3-18 (1945).

18. “Atmospheric oxygen over Phanerozoic time”, dans Proceedings of the National Academy of Sciences of the USA, 96 (20) : 10955-10957 (1999).

19. World Health Organization, Global Status Report on Alcohol and Health 2014, https://bit.ly/1gv6Cwt.

20. https://bit.ly/1OURMoh