Leçon 10
ÉTUDIONS
Matthieu 24.1-14 ; 29-31, et Apocalypse 19.11-16, et soulignez les phrases ou les mots qui attirent votre attention.
Apocalypse 21.1-7 ; 22-23 ; 22.1-5, 12-14, et soulignez les phrases ou les mots qui attirent votre attention.
Après une période déterminée de « mille ans », le ravisseur, le serpent, « le diable qui les séduisait » (Apocalypse 20.10) est détruit pour toujours. La terre est ensuite recréée et devient la Nouvelle Terre (lisez le chapitre 21). Il est très significatif que notre demeure permanente soit le même lieu où nous étions au commencement ; car c'est une des responsabilités du parent rédempteur. Vous souvenez-vous qu'il devait racheter la propriété qui avait été perdue par son parent en disgrâce ? « Si ton frère devient pauvre et vend une portion de sa propriété, celui qui a le droit de rachat, son plus proche parent [Go'el], viendra et rachètera ce qu'a vendu son frère. » (Lévitique 25.25). Jésus, notre Parent Rédempteur, ne nous sauve pas seulement en payant le prix de la rançon, mais récupère également notre propriété (la Terre). Tout cela est si merveilleux et émouvant ! Les mots manquent pour le décrire ! La Bible ferme le cercle par le sang de l'Agneau !
Quand nous ouvrons le livre de l'Apocalypse, nous trouvons immédiatement le langage utilisé au début des Ecritures. Par exemple : « À celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu. » (Apocalypse 2.7 ; je souligne) « L'arbre de la vie » et « le paradis » sont des mots que l'on trouve dans Genèse 2, lorsque Dieu préparait la magnifique « demeure » pour ses enfants bien-aimés. L'arbre de la vie est également mentionné dans Genèse 3, mais avec la triste nouvelle que les humains n'y auraient plus accès car ils étaient à présent mortels. Cependant, lorsque le ministère de Jésus se révèle dans une dimension cosmique, nous commençons à nouveau à voir et à entendre le même langage. Lorsque nous commençons à lire le chapitre 22, Jean annonce : « je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre [...] et la mer n'était plus ». (verset 1) Pour le monde méditerranéen du premier siècle, la mer était le lieu de résidence du mal. À présent le mal n'existe plus. Et on entend une voix forte depuis le trône qui annonce l'accomplissement final du pacte divin, qui avait été promis de différentes manières et à différents moments à travers la Bible. Une alliance qui promettait toujours le séjour de Dieu avec son peuple : « Et j'entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » (Apocalypse 21.3-4) La présence de Dieu auprès de son peuple a été le thème centrale à travers l'histoire de l'humanité. Les humains furent créés pour être avec lui ! Parce qu'ils sont ses enfants ! Et ce fait nous est rappelé à travers tous l'Ancien Testament. « J'établirai ma demeure au milieu de vous [...]. Je marcherai au milieu de vous, je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple. » (Lévitique 26.11-12)
De plus, Dieu conçut la manière dont son peuple expérimenterait sa présence : dans le tabernacle du désert et plus tard dans le temple. Dieu manifesta la gloire de sa présence au sein de ces structures sacrées. Lorsque Jésus s'incarna, vint à demeurer (le mot qui se traduit par « demeure » est le même qui se traduit par « tabernacle ») parmi nous, et à nouveau « nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1.14) Jésus était la représentation suprême de la gloire de Dieu (lisez Hébreux 1.1-3). Dans la terre nouvelle, le tabernacle de Dieu se trouve entre les humains parce qu'il demeure avec eux pour toujours. Il n'y a pas besoin d'un temple car Dieu se trouve au milieu d'eux. « Je ne vis point de temple dans la ville ; car le Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l'agneau. » (Apocalypse 21.22) A la fin, Dieu se trouve à nouveau avec ses enfants qu'il avait perdus au paradis. L'alliance de Dieu fut donnée à Adam, Noé, Abraham, Moïse et David dans les Ecritures. Ces hommes du passé reçurent des preuves de l'alliance et des signes de son constant déroulement. Lorsque nous arriverons à la Terre nouvelle, l'alliance s'accomplira, et nous expérimenterons son extraordinaire réalité en recevant la filiation divine. Nous, de fait, les enfants de Dieu ! Dieu sera avec nous et nous serons avec lui !
Réunis ! Pour toujours ! L'accomplissement de cette ultime réalité sera annoncé par Dieu lui-même (voir Apocalypse 21.7).
Imaginez-vous la scène lorsque nous verrons ce que Jean vit ? Complétez les espaces vides avec votre propre nom :
« Moi,, je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu [...]. Et moi,, j'entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. » (paraphrase d'Apocalypse 21.1-3)
COMPRENONS
LA TERRE NOUVELLE ET LE PARADIS: le dernier livre de la Bible se termine par la scène de l'humanité rachetée revenant vers l'arbre de la vie. La boucle est bouclée : « Et il me montra un fleuve d'eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l'agneau. Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. » (Apocalypse 22.1-2) Le même arbre que Dieu avait planté dans le paradis au commencement, est de retour. Vous souvenez-vous comment Jésus promit le paradis au criminel qui pendait à la croix ? Eh bien nous y sommes, en face de l'arbre de la vie, dont le fruit est décrit par des mots vivants et savoureux.
Jean déclare alors la septième et dernière béatitude du livre : « Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville ! » (verset 14 ; je souligne) L'expression « laver ses robes » a déjà été expliquée précédemment dans le livre : « ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau. » (Apocalypse 7.14) Les bienheureux ont à présent le droit à l'arbre de la vie - symbole d'immortalité - parce qu'ils ont lavé leurs robes dans le sang de l'Agneau, acceptant la rançon payée par le Go'el. C'est la seule raison pour laquelle ils ont le droit de retourner à l'arbre de la vie ; le même arbre que les humains perdirent lorsqu'ils suivirent le ravisseur.
« Il est clair que l'un des arbres se trouve des deux côtés de la rivière. C'est une allusion au Jardin d'Éden où l'arbre de la vie se trouvait sur les rives du fleure qui coulait à travers le verger (Genèse 2.9). Manger de l'arbre de la vie dans l'Eden, signifiait « vivre éternellement » (3.22). Ce fut après l'expulsion d'Adam et Ève du jardin que leur fut interdit de s'approcher de l'arbre de la vie et d'en manger (3.23-24). L'arbre de la vie dans la Nouvelle Jérusalem symbolise la vie éternelle, être libre de la mort et de la souffrance. Dans la Terre nouvelle - le Jardin d'Éden restauré -l'arbre de la vie n'est plus interdit ; il se trouve au milieu de la Nouvelle Jérusalem et tous les rachetés peuvent y accéder.
À nouveau les êtres humains partagent le don de la vie éternelle dont jouissait Adam avant que le péché n'entre dans le monde. Tout ce qui avait été perdu avec Adam, a été récupéré par le Christ. » (Stefanovic, Revelation of Jesus Christ, p. 592-593)
LA PHRASE DE L‘ALLIANCE ET LA PRÉSENCE DE DIEU AVEC NOUS: Nous avons étudié comment Dieu conclut une alliance pour racheter ses enfants, et comment, à travers les siècles, de nouvelles informations ont été fournies au sujet de cette alliance. Il répétait constamment la phrase qui leur rappelait son engagement envers la race humaine : « je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple ». Comme nous l'avons mentionné dans la partie précédente, cette phrase est utilisée à plusieurs reprises dans l'Ancien Testament (voir Lévitique 26.11-12). Le fait que nous serons à nouveau avec Dieu, et en intime communion avec lui, ressort à travers l'usage de pronoms possessifs : « Il aura sa demeure avec eux, ils seront ses peouples, et lui-même, qui est Dieu avec eux, sera leur Dieu. » (Apocalypse 21.3, NBS ; je souligne), une phrase qui a du poids avec les déclarations antérieures (voir Lévitique 26.11 ; Ézéchiel 37.27).
« Il est leur Dieu (Ézéchiel 36.28 ; Hébreux 11.16). Il y a un lien intime. Dans la vision d'Ézéchiel, le nom de la ville est “ l'Eternel est ici ” (Ézéchiel 48.35). Jean décrit l'accomplissement de ce que le prophète avait vu. » (Morris, Revelation, p. 238) Dans son commentaire d'Apocalypse 21.3-4, Stefanovic ajoute : « Les rachetés dans la Terre nouvelle seront ses “ peuples ". C'est la promesse qui fut donnée à l'origine au peuple d'Israël : “ J'établirai ma demeure au milieu de vous [...]. Je marcherai au milieu de vous, je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple. ” (Lévitique 26.11, 12 ; voir Exode 29.45 ; Jérémie 30.22). “ Ma demeure sera parmi eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. ” (Ezéchiel 37.27). [Mais] Jean transforme le singulier « peuple » par le pluriel « peuples ». Le pluriel indique l'inclusion de tous les enfants de Dieu de toutes les époques - « de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. » (Apocalypse 7.9) - parmi la population de la nouvelle terre. » (Stefanovic, Revelation of Jesus Christ, p. 577)
Il est notre Dieu et nous sommes son peuple ! Et il est avec nous ! Ce lien intime que nous avions dès le début avec Dieu lorsqu'il rendait visite à ses enfants dans le Jardin d'Éden (Genèse 3.8), devient réalité une fois de plus dans la Terre Nouvelle. Il a toujours été de notre côté et à notre côté : « Emanuel [...] Dieu avec nous ». Dans son Evangile, Matthieu nous dit que Jésus était l'incarnation de la présence de Dieu parmi nous : « Tout cela arriva afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. » (Matthieu 1.22-23). Et à la fin de son Evangile, les paroles de Jésus nous rappellent sa présence avec nous jusqu'à la fin : « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » (Matthieu 28.20) Dans Apocalypse 21.3, est confirmée sa présence avec nous pour l'éternité. Il a accompli sa promesse de nous accompagner durant tout le chemin de notre retour à la maison. Il ne nous a jamais abandonnés. parce que L'AMOUR NE CESSE JAMAIS.
RÉFLÉCHISSONS
J'ai de bonnes et de mauvaises nouvelles pour vous : par lesquelles voulez-vous que je commence ? Moi je préfère généralement recevoir les bonnes nouvelles en premier, en espérant qu'elles soient plus importantes que les autres. « Bien que ce soit un cancer, il est curable ». C'étaient les bonnes nouvelles. Loué soit le Seigneur ! Merci ! Merci ! Mais quelles sont les mauvaises nouvelles ?
Tout commença le jour de la Fête des Mère en 2011. Mes parents, mon époux et moi, fêtions ce jour spécial au restaurant. Durant le repas, mon père nous montra une inflammation étrange qu'il avait au cou. Il nous expliqua qu'il ne savait pas si c'était l'étirement d'un muscle quelconque ou quelque chose d'autre, mais que la boursoufflure avait grossi en quatre jours jusqu'à ressembler à une balle de golf. Je lui fis promettre qu'il irait voir le médecin la semaine même. Il se fait que comme ma mère, mon père est un survivant du cancer; il avait survécu à deux types de cancer et allait très bien. En apprenant les résultats, l'impensable s'était produit. Il avait un troisième type de cancer localisé dans le système lymphatique, mais nous n'en savions pas beaucoup plus sur le problème. Après différents examens et une biopsie, arrivèrent les bonnes et les mauvaises nouvelles. Les bonnes nouvelles étaient qu'il y avait de grandes chances de survie; on le considérait comme un cancer entièrement curable. La science a avancé dans le traitement du cancer et les pourcentages qu'on nous présenta étaient favorables. Quelles étaient les mauvaises nouvelles ? Il devrait supporter plusieurs mois de chimiothérapie avec ses difficultés et ses effets secondaires. Oui, il devrait souffrir énormément durant les mois suivants, et la souffrance augmenta littéralement jusqu'à la fin de l'année. Mais les bonnes nouvelles étaient plus importantes que les mauvaises ! Lorsque les souffrances s'achèveraient, le cancer également se serait probablement terminé. Tandis que j'écris ces études de la Bible en 2012, mon père est guéri du cancer. Les seules nouvelles qui sont restées sont les bonnes ! Et, une fois encore, loué soit le Seigneur !
Le livre de l'Apocalypse (la révélation de Jésus-Christ) révèle le résultat final, et ce sont de bonnes nouvelles ! Nous retournons vers le paradis ! Et il ne s'agit pas d'une possibilité, mais d'une assurance par le sang de l'Agneau ! En raison du péché, l'humanité dut passer par des souffrances et des difficultés, mais les bonnes nouvelles sont plus importantes, et de loin, que les mauvaises ! La « dernière parole » de la Bible [l'Apocalypse] est là pour nous encourager !
Mettez par écrit un évènement de votre vie qui vous vient à l'esprit en ce moment :
Dieu nous offre une fête sabbatique tous les sept jours (comme un jubilé hebdomadaire, voir la leçon 4), pour nous rappeler que notre Créateur est également notre Rédempteur, notre Libérateur et notre Pourvoyeur, et que nous pouvons nous reposer sur sa capacité à nous ramener au paradis (lisez dans le détail Genèse 2.2-3; Exode 16.29-30; 20.8-11; Deutéronome 5.12-15; Matthieu 11.28; 12.8; Hébreux 4.8-10). Pourquoi avons-nous besoin d'un rappel constant que nous pouvons nous confier à notre Go'el et nous reposer sur sa capacité à nous sauver et à racheter notre terre ?
Pourquoi Dieu nous offrit-il une fête sabbatique commémorative, et comment se rapporte-t-elle à la Terre nouvelle (voir Esaïe 66.23) ?
Nous vivons entre la Création et la Re-création. Pourquoi avons-nous besoin d'un repos hebdomadaire centré sur le Christ et comment ce repos sabbatique nous rappelle la Création passée et la Re-création future ? (voir Hébreux 4.9-10).
Répétez ces paroles de l'écriture à voix haute :
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11.28-30)
VOYONS JÉSUS DANS LES ECRITURES
Lisons encore une fois Apocalypse 21.22-23 : « Je ne vis point de temple dans la ville; car le Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l'agneau. La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer; car la gloire de Dieu l'éclaire, et l'agneau est son flambeau. » Ces déclarations mon toujours intriguée : l'Agneau est le temple et le flambeau.
Le fait que Jésus est la Lumière du monde a été développé par de nombreux auteurs, spécialement par Jean dans son Evangile, et il le fait dès le début (voir Jean 1.1-5). Le Verbe était Dieu et il fut l'agent actif de la création. Lui même était la « vie » (verset 4). Il ne donnait pas seulement la vie, mais était la vie. Et continuant avec l'ordre de la création (voir Genèse 1.3-5), Jean parle de la lumière; il explique que le Verbe était la vie et que cette vie devint la « lumière des hommes » (verset 4). Et comment se passa la création, lorsque la lumière apparut, les ténèbres furent exposées (verset 5; voir également Jean 3.18-21). Jean continue en disant que « Cette lumière était la véritable lumière, qui [...] éclaire tout homme. » (verset 9) Chaque personne a l'opportunité d'accepter ou de refuser la Lumière. Mais il nous dit alors que lorsque la Lumière vint à lui-même, à son propre foyer, ceux qui étaient présents la reçurent. Quelle tragédie ! La maison est le lieu où normalement tout le monde connaît votre nom. Le Verbe, Celui qui a donné la vie, Celui qui a donné la lumière, venait dans ce monde : « Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. » (verset 10, 11). Voilà les mauvaises nouvelles. Mais il y a également de bonnes nouvelles. Certains acceptèrent la Lumière. Et à ceux qui la reçurent parce qu'ils croyaient en lui, il leur donna un cadeau : une nouvelle identité : enfants de Dieu. Dans l'une des déclarations « Je Suis » que l'on trouve dans cet Evangile, Jésus dit clairement : « Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » (Jean 8.12; voir également 9.25) Dans l'Apocalypse, Jean révèle que l'Agneau est la Lumière de la Nouvelle Jérusalem; Jésus nous éclaire depuis la Genèse et pour l'éternité !
Jean, dans son Evangile, développe également le thème de Jésus comme Tabernacle de Dieu : « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » (Jean 1.14) Les mots utilisés dans ce verset sont de la plus grande importance. Premièrement, le choix de Jean d'utiliser le mot « chair », a pour objectif de souligner le fait que le Verbe n'a pas uniquement une apparence spirituelle mais un corps physique réel. Jésus est pleinement Dieu et pleinement homme. En second lieu, le mot « habité » signifie camper, ou dans le langage spécifique de l'Ancien Testament, il dressa son tabernacle au milieu de nous. Il s'agit d'un mot clé parce qu'il fait référence au tabernacle, au sanctuaire du désert, le lieu où la présence de Dieu résidait au milieu du peuple. Jean veut que ses lecteurs saisissent et comprennent le lien entre ce terme et le tabernacle construit par Moïse dans le désert. Immédiatement, il utilise un autre mot, gloire, qui est également en relation avec le tabernacle : « Alors la nuée couvrit la tente d'assignation, et la gloire de l'Eternel remplit le tabernacle. » (Exode 40.34) A présent le tabernacle est sa chair et nous voyons la gloire de Dieu à travers Jésus-Christ. Il est la pleine révélation de la gloire de Dieu. De plus : sa gloire suprême est la croix, où Dieu se révéla pleinement. Lorsque l'humanité a péché, Dieu trouva une manière de poursuivre sa relation avec nous : il conçut l'idée du tabernacle-sanctuaire-temple, où, au travers des services et sacrifices qui s'y faisaient, il pouvait démontrer son plan et nous permettre de comprendre la rédemption que le Christ obtiendrait en notre faveur. Lorsque le Christ vint sur la terre, le « tabernacle » entra en nous et nous pÛmes voir clairement la gloire de Dieu. Lorsque Jésus monta dans le ciel, il laissa aux membres de son église des sortes de temples, au travers desquels sa gloire pourrait être révélée. Ainsi, dans la Nouvelle Jérusalem, l'Agneau est le temple pour toujours ! Vraiment, il est Emmanuel, Dieu avec nous ! Il veut être près de nous pour l'éternité !
RÉPONDONS À LA MERVEILLEUSE RESTAURATION DE DIEU
Il est impossible de décrire adéquatement la Terre nouvelle. Nous pouvons seulement imaginer la Voix qui déclare quels seront tous nos bénéfices lorsque Dieu demeurera avec ses enfants pour l'éternité. Pensez à cela : seule l'abolition des effets du péché est déjà suffisante pour que votre cœur commence à voler ! La mort, les larmes et la douleur sont de l'histoire ancienne !
La Bible termine par une invitation que je souhaite vous offrir. C'est la décision la plus importante de votre vie : venez à Jésus, acceptez-le comme votre Sauveur personnel, et devenez son disciple. « Et l'Esprit et l'épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement. » (Apocalypse 22.17) Ainsi la question est : « Voulez-vous accepter le sacrifice en votre faveur et recevoir votre nouvelle identité comme fille de Dieu ? Voulez-vous boire l'eau de la vie gratuitement ? Si vous le voulez, répondez par une confession de votre foi en Jésus comme votre Go'el, et de votre pleine confiance en ce qu'il est capable de vous racheter, vous et votre terre. Il paya de sa vie votre vie éternelle pour que vous puissiez la recevoir gratuitement.
Il ne s'agit pas d'un conte de fées. C'est l'histoire réelle de l'humanité depuis son commencement jusqu'à l'éternité. C'est le cercle complet de la création jusqu'à la rédemption. Et cela n'est possible que parce que notre Go'el a payé le prix de la rançon. Un tel amour ne vous surprend-il pas ? C'est l'histoire du sauvetage inespéré et réussi des enfants de Dieu. La restauration du paradis est assurée par le sang de Jésus. Pour toujours nous étudierons la merveilleuse grâce de Dieu, qui ne se résigna pas à passer l'éternité sans nous, ses enfants bien-aimés. Et à présent nous connaissons déjà la fin de l'histoire :
Et Dieu et ses enfants vécurent heureux pour toujours ! FIN ! Amen !