QU’EST-CE QUE LE SANCTUAIRE?
1. Miller et ses associés étaient-ils les seuls responsables de la mécompréhen- sion de la signification du mot « sanctuaire » utilisé dans Daniel 8:14 (357:1)?
2. L’importance de ce fait ne doit pas être négligée. À cause de cette erreur, les détracteurs du mouvement prétendent que l’opposition du monde chrétien à son égard était justifiée. Mais les attaques contre la position de Miller étaient fondées sur d’autres motifs, qui n’étaient pas scripturaires. Aucun de ses adver- saires n’a vu ou signalé l’erreur fondamentale concernant la signification du mot « sanctuaire ». Dans sa sage providence, Dieu a permis que la découverte de la vérité sur le sanctuaire constitue le cœur du message universel qui sera proc- lamé par l’Église du reste.
3. Comment les croyants adventistes, après la déception, ont-ils été divisés en deux écoles de pensée concernant leur expérience et les périodes prophé- tiques? Comment ceux qui ont cessé de croire que Dieu les avait guidés ont-ils repris leur étude (357:2-358:2)?.
4. Vers quelle épitre du Nouveau Testament leurs esprits étaient-ils dirigés? Quelle preuve ont-ils trouvée pour expliquer que le sanctuaire céleste est l’antitype du sanctuaire terrestre (358:3-361:3; 364:1)?
5. Quelles caractéristiques du temple céleste et de ses services les prophètes Daniel et Jean ont-ils vus en vision (361:4-362:1)?
6. À travers l’étude du sanctuaire, comment les étudiants de la Bible ont-ils été amenés à de nouvelles conceptions du caractère sacré de la loi de Dieu (362:3)?
7. Quelles prophéties de l’Ancien Testament indiquent que Christ est un sacrifi- cateur qui intercède dans le sanctuaire céleste (363:1-4)?
8. Quelle était l’agence de purification dans le service du sanctuaire? Quelles sont les Écritures qui montrent que même au ciel, une « purification » est nécessaire? Quels sont les deux moyens par lesquels les péchés étaient trans- férés du pécheur repentant au sanctuaire terrestre (364:2-365:1)?
9. La purification du sanctuaire était le but du jour des expiations. Quel sang du sacrifice était utilisé dans le lieu très saint? Après avoir ainsi purifié tout ce qui appartenait au sanctuaire, qu’est-il arrivé à tous les péchés qui avaient été confessés pendant l’année (365:2-367:1)?
10. Certains ont demandé comment le sang pouvait être à la fois un agent de souillure et de purification. Notez que c’est possible parce que le sang de l’offrande pour le péché n’était pas souillé jusqu’à ce qu’il devienne un moyen de transférer le péché. Aucun péché n’était confessé sur la tête du bouc le jour des expiations. Il faut les deux offrandes pour représenter Christ en tant que porteur du péché et Christ en tant qu’être sans péché. Il est capable de purifier toute impureté parce qu’aucune iniquité n’a été trouvée en lui.
11. Quand est-ce que Christ a commencé son œuvre de souverain sacrificateur, et son ministère dans le premier compartiment du sanctuaire couvre quelle période de temps (367:2-368:3)?
12. On trouve d’autres preuves scripturaires pour le commencement du service et du ministère de Christ après son ascension (1) dans la prophétie de soixante-dix semaines de l’onction du « Saint des saints » (Dan. 9:24), où le mot hébreu pour « saint » se réfère seulement à une chose, jamais à une personne; (2) dans la nécessité pour Christ de devenir un membre de la race qu’il devait représenter afin qu’il puisse avoir de la compassion pour elle (Heb. 4:15-5:2); (3) dans la manière dont l’offrande sacrificielle doit précéder le service du sang (Heb. 8:3).
13. Il y avait deux voiles dans le sanctuaire. Moïse les distingue en appelant le premier un « rideau » (Heb. masak) et le second un « voile » (Heb. paroketh). Pourtant, ils étaient tous deux suspendus de la même manière, étaient faits du même matériau et avaient la même fonction qu’une porte. Dans l’épitre aux Hébreux, Paul ne fait pas de distinction entre les deux en utilisant des mots différents, mais lorsqu’il fait référence au voile intérieur, il l’appelle le « second voile » (Heb. 9:3). Comme il ne peut y avoir de second voile sans le premier, il s’ensuit qu’Hébreux 6:20 fait référence au premier voile, plutôt qu’au second. Cette compréhension harmonise le passage avec les autres Écritures et avec les conclusions auxquelles sont parvenus les pionniers après la déception et qui ont été confirmées par l’Esprit de prophétie.
14. Que préfigurait le « bouc émissaire » lors de la purification du sanctuaire (368:4)?